Société : Rose Christiane Ossouka Raponda réveille les relents mysogines de l'opposition gabonaise

Aidé par certains médias de propagande politique, plusieurs cadres de l'opposition s'en sont donné à coeur joie contre le nouveau Premier ministre Gabonais. Une série de déclarations vides de tout contenus factuels a été distillé à longueur de journée du 9 septembre par plusieurs médias tous membre de la très nébuleuse OPAM. Une organisation de patrons de presse reconnue pour ses pratiques journalistiques qui consistent à charger une personnalité d'une main pour ensuite aller vendre des services de communication de l'autre.

Une stratégie qui a fonctionné à merveille ces derniers semaines avec le très médiatique ministre de la Santé, le Dr Guy-Patrick Obiang, qui se fait soudainement silencieux depuis son bain de foule inconscient à l'aéroport d'Oyem.

Nommée le 17 juillet dernier Rose Christiane Ossouka Raponda, une femme a reveillé les relents mysogine d'une société patriarcale dans lequel on ne reconnait à la femme aucune compétence, sinon qu'est ce qui peut expliquer cet acharnement sur celle qui vient d'accéder à cette fonction ?

De Ange Kevin Nzigou, fringuant jeune premier, avocat des puissants milliardaires de l'Ajev dont il refusait la légitime aux hautes fonctions à Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dont la seule compétence connue est d'avoir fait l'ENA en passant par Alexandre Barro Chambrier, coupable de la pire stratégie de privatisation au Gabon et enfin de la nouvelle mascotte d'une opposition en mal de visibilité politique, tous ce sont donné le mot : En faire voir à cette femme .

Pourtant le discours de Rose Christiane Ossouka Raponda est ferme et ses objectifs sont claires : Relancer l'économique du Gabon selon la feuille de route qu'elle a fixé au Gouvernement. Comme elle l'a précisé : " L'opposition est dans son rôle" un rôle d'amuseurs de l'opinion dont le succès s'arrête sur les réseaux sociaux et devant l'urne. Jean Gaspard Ntoutoume AYI dont l'arrogance malgré les arrangements d'arrière boutique avec Brice Laccruche Alihanga pour un poste au gouvernement a été lamentablement sanctionnée lors des dernières législatives en sait quelque chose.

Idem pour Alexandre Barro Chambrier dont le manque de virilité l'avait réduit à se tenir trois rang derrière Jean Ping au nom du tribalisme en 2016.

Ce qui dérange ces fils à Papa Macho c'est que Rose Christiane Ossouka Raponda, le premier ministre soit une femme. Pourtant ils devront s'y résoudre, l'ancienne ministre de la Défense en a vu d'autres.