GABON: LES FONDEMENTS DU BASCULEMENT DANS L'OPPOSITION

On n'est en droit de se demander si le basculement dans l'opposition n'est pas essentiellement subordonné aux privilèges et intérêts personnels?

Et si tout le spectacle désolant auquel se livre Bruno Ben Moubamba, éphémère vice premier ministre et la récurrence des publications anecdotiques et énigmatiques de Laure Olga Ngondjout, léthargique Médiateur de la République visaient tout simplement qu'à leur permettre de revenir aux affaires?

On oubliera pas tous les autres, ceux qui ont connus une ascension professionnelle fulgurante grâce à la magnanimité d'Ali BONGO ONDIMBA qui ne digèrent pas leur éviction du gouvernement ou de certaines directions et autres prestigieuses fonctions.

A en croire que pour ces derniers, les postes qu'ils occupaient étaient uniquement taillés sur leurs mesures. Et les en évincer est une déclaration de guerre, dont l'armistice est assujetti à leur reconduction aux affaires.

Ces opposants redevenus et ceux en gestation s'imaginent-ils sérieusement convaincre les gabonais sur leurs motivations ?

Peuvent-ils convaincre le peuple que c'est pour son intérêt qu'ils ont rejoint et rejoindront le camp adverse?

Eux qui dans un passé très récent ne tarissaient de louanges à la gloire du "boss"!

Et diable n'avaient-ils pas refusé les postes ministériels ou de directions qu'on leur offrait?

Que soudain, après leur éviction, ils découvrent comme par enchantement qu'ils collaboraient avec un dictateur !

Ce mode opératoire est simplement pitoyable et regrettable !

Et maintenant que les masque tombent et continueront de tomber, les choses sont claires et les intentions connues.

Le peuple gabonais saura au moment opportun, comme par le passé, distinguer Le bon grain de l'ivraie.

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