LES GREVISTES DE LA SEEG COUPENT LE COURANT A MOUILA ET METTENT EN DANGER LA FEMME ENCEINTE DE LEUR
- lvdpgabon
- 27 janv. 2020
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La grève de la SEEG contre un projet de réforme du travail a failli coûter la vie à une compatriote gabonaise ce week-end dans un centre hospitalier à Mouila. En effet la coupure de courant volontaire de suite au projet de réforme du code du travail a mis en danger la vie de la compagne d’un de leur collègue Port-Gentillais.
Faire grève est un droit, d’ailleurs contrairement à la france où les jours de grève ne sont pas payés, au Gabon chaque jour de grève hormis dans certaines entreprises privés ne sont pas décomptés des salaires.
L’épisode de Mouila regretté certes par certains agents sous anonymat prouve le cap profond qu’il y a entre la réflexion et l’émotion dans ce genre de situation. La grève ne doit pas obéir aux agendas des politiques, mais aux besoins des travailleurs syndiqués.
C’est ainsi que le droit de grève a donné lieu depuis plusieurs années à des dérives terribles, de l’empêchement des non grévistes à travailler, parfois par la violence, à la suspension des services vitaux, comme la coupure d’eau et de courant dans les services hospitaliers.
« Quand à cause d’une grève sur un projet de réforme on coupe le courant à l’hôpital, on coupe l’eau dans une maternité, c’est pour faire du mal à qui ? C’est pour faire mal au peuple et le mettre en danger. Chacun prendra ses responsabilités en cas de sinistre. »
La grève ne doit pas être une raison pour mettre des vies en danger surtout qu’il s’agit tout juste d’une réforme.
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