Le silence de l’opposition Gabonaise, l’aveu du manque de stratégie.

Fini l’époque de l’arrogance mensongère et des grossiers montages en tout genre. Du côté de la résidence cossue de Jean Ping, les visiteurs se font rares, ce qui rallonge les journées de l’ancien compagnon de Pascaline Bongo, l’ainée des filles d’Omar Bongo. Battu par Ali Bongo lors de la présidentielle de 2016, Jean Ping a longtemps été porté par l’enthousiasme monnayé d’une partie de ses partisans et les fausses promesses des conseillers de secondes zones de l’Elysée. De cette situation, est née une sorte d’arrogance chez le président élu, laquelle arrogance a fini de lasser son état-major qui a fini par le lâcher comme un chewing-gum sous une chaussure. Ils sont partis, un par un rejoindre une opposition d’idée et de consensus laissant Jean Ping dans un « jusqu’au boutisme » inutile, dont lui-même veut maintenant se sortir. Un diplomate européen révélait la peur de Jean Ping de porte des idées « intelligentes » au risque de se faire lyncher par ses derniers partisans sur les réseaux sociaux. Une peur qui traduit le manque de stature de l’homme. Et la faiblesse de son ambition pour le Gabon et l’union nationale. L’alternance tant souhaité était-elle donc un fable, qui se résumerait aujourd’hui, à la récupération honteuse du moindre fait divers. L’absence en pleine période de coronavirus du président élu et a suite auprès des populations gabonaises, ne serait que par des mots de sensibilisation prouve une chose, Jean Ping et Cie, c’est du passé.