KEVAZINGO: MAGANGA MOUSSAVOU AVAIT RECU UNE VOITURE CONTRE DES AUTORISATIONS
- lvdpgabon
- 21 mai 2019
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Alors que ses titres et noms n’avaient été nullement cité dans l’affaire de la disparition de 353 conteneurs de Kevazingo. Le Vice-président de la République s’est empressé via son cabinet de publier un curieux communiqué, une attitude qui s'explique après les révélations des proches de plusieurs exploitants chinois de la Nyanga qui craignent pour leur sécurité.
« Une façon d’enlever le corps avant que ça ne tombe sur lui » selon Marc-Aurèle il s’agit d’une stratégie de diversion, en effet nul n’ignore que Maganga Moussavou est un grand jouisseur de la république il aurait d’ailleurs déclaré « je suis vice-président pour mes affaires lors d'une reception privé et familiale» Il serait tout à fait logique que cette affaire de disparition de conteneur aient des ramifications jusque dans son bureau.
Connu, pour être un affairiste de grande envergure, le vice-président a dès sa nomination entamé une rencontre de plusieurs entreprises chinoises et asiatiques dont le très célèbre OLAM a qui il loue des hectares entiers de terre dans le sud de Mouila. Ce que personne ne peut démentir, cette situation lui vaut d'ailleurs les inimitiés d'une partie de la population.
Durant cette tournée, le nouveau "VPR" va rencontrer Monsieur WU dont l'entreprise exploite du bois dans la zone de Mouila . « Pour remercier le vice-président de son soutien dans l’acquisition des autorisations spéciales, notre chef chinois lui a acheté une voiture américaine» ces propos de sont de henry M, un des comptables de l’opérateur chinois dont les patrons tiennent à ce que toutes les responsabilités soient établis dans cette affaire.
Le recoupement avec l'achat en pleine crise d'un véhicule grand luxe du dandy de Mouila semble tout aussi logique et limpide dans l'esprit du lecteur averti.

« Nous avons trouvé le système en arrivant, tous les forestiers paient pour le moindre acte administratif, c’est une Mafia qui profite en priorité au cabinet du Ministre de la forêt, mais avec l’interdiction de l’exploitation nous avons pu compter le vice Président Maganga, d’ailleurs, il a la voiture. » Poursuit le comptable dont nous ne pouvons que donner le prénom. en tendant cette facture d'achat qui ne sera pas étrangère aux observateurs de la vie politique gabonaise.

Voilà donc une histoire rocambolesque, un vice-président de la République complice de détournement de bois précieux contre de menus cadeaux.
Celui qui insultait Ali Bongo de toutes ses forces en 2016 n’aura pas dévié de sa ligne de conduite qui consiste à avancer au gré de ses envies opportunistes. Cette histoire, dans laquelle il laissera sans doute des plumes, devrait être le clap de fin d’une carrière parsemé de trahison. Le procureur dont la tache s'annonce ardu aura besoin du soutien de tout son bureau afin de faire éclater la vérité.
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