Jean Ping, porte-voix des homophobes du Gabon ?

Absent durant les derniers mois alors que les autorités et la société civile sont en premières lignes pour lutter contre le covid-19, le « président élu » Jean Ping s’est prononcé sur le retrait dans le code pénal gabonais d’un alinéa qui pénalisait les relations entre personne de même sexe. Alors qu’on l’a soupçonné plus intelligent et plus tacticien, Jean Ping, vient une fois de plus de montrer sa petite stature d’homme politique. Planqué alors que le débat sur le retrait de cet alinéa faisait rage, entre d’un coté les partisans des libertés individuelles et des droits de l’homme, et de l’autre part, les promoteurs de la haine et de l’homophobie, Jean Ping a préféré se taire et ne point donne d’avis sur la question. Il aura attendu la toute fin du processus législatif, au moment où son opinion ne servirait plus à rien pour prendre la parole afin de récupérer la fronde contre la « dépénalisation de l’homosexualité » au Gabon et de la mettre à son crédit politique. Même si les populations gabonaises ont tourné la page de l’éphémère chef de l’opposition gabonaise, ce dernier semble vivre dans un monde imaginaire. Avec une communication lunatique qui fait de lui une sorte de sauveur de l’humanité. Une fixation qui fait dire à plusieurs diplomates qu’il est temps que l’opposition se renouvelle, d’ailleurs des contacts ont déjà été pris dans ce sens. Jean Ping, Homophobe, ce sont ses soutiens européens qui font faire la grimace, le député Joe Leinen, payé par un cabinet de lobby pour le faire exister au sein du Parlement européen a déjà publié une déclaration dans laquelle il regrette les propos de celui qui a perdu l’élection présidentielle de 2016 à quelques point derrière Ali Bongo Ondimba.

Voici donc Jean Ping, au nom de l'audience porte-voix de ceux qui pronent la haine contre la différence, dans un pays qu'il a ambitionné de diriger.