Gabon: Énième déclaration - bis repetita pour Jean Ping
- lvdpgabon
- 10 avr. 2019
- 2 min de lecture

Laché par ses sympathisants et contesté par ses pairs de l'opposition, le candidat malheureux à la présidentielle d'août 2016, se bat depuis un certain temps comme un beau diable pour reprendre la main.
Il ne rate plus la moindre occasion d'être sous le feu des projecteurs. Morceau choisit, visites des marchés de la capitale, assiduité au rite funéraire, reception d'anciens taulards, adresses à la nation ou déclaration.
Les excursions dans les marchés censurées, aucune ombre de décès d'une personnalité à l'horizon, pas de libération de prisonniers en vue, une seule option s'impose à Ping, les déclarations ou adresses à la nation.
Ce mercredi 10 avril, à 16h à son domicile des charbonnages, le candidat malheureux récidive. Au menu, une "importante déclaration", en guest la presse nationale et internationale.
Nul besoin d'être un prophète pour prédire que la déclaration de ce mercredi 10 avril sera tranchée et offensive contre le pouvoir, comme à l'accoutumée.
Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 27 août 2016 quoique inaudible, ne lâche pas du lest.
Malheureusement, son discours en gestation ne séduira et ne convaincra personne.
Tout ce qu'il projette évoqué dans sa déclaration de cet après-midi ne connaîtra point de succès et ne rencontrera aucune adhésion, comme il est maintenant de tradition, à chaque fois qu'il fait une apparition publique.
La déclaration de cet après-midi est à l'évidence un bis repetita des échecs des précédents discours.
Les ratés sont pluriels. En témoigne son farouche discours prononcé le 15 décembre à son QG de Libreville, qui a accouché d'une souris.
Son pretendu discours rassembleur du 3 novembre dernier appelant ses compatriotes à « l’apaisement » et qui a subitement tourné à la radicalisation. « Je ne vous retiens donc plus, la voie est bien libre, vous pouvez foncer, c’est le moment ! », avait lancé M. Ping à quelques dizaines de partisans venus l'écouter. Un appel au soulèvement populaire qu’il avait déjà lancé sans succès en août 2017.
Le refus de nombreux partis et leaders politiques de la Coalition Pour la Nouvelle République (CNR) de se conformer à l'appel de jean Ping à la non participation aux élections législatives couplées des locales du 6 et 27 octobre 2018.
Le manque d’intérêt suscité au fil du temps, semble traduire la lassitude des militants et l’incohérence de la ligne politique du candidat malheureux, que ne cesse de contester et condamner de nombreux fervents soutiens et plusieurs partis et leaders politiques composant la CNR.
Jean Ping qui clame en vain, être le « véritable président élu » du Gabon surfe en vain sur la convalescence pour cause de maladie, du Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
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