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Gabon: nous avons fait des erreurs" : le mea-culpa et les précisions de Julien Nkoghé Békalé.

  • lvdpgabon
  • 9 mai 2019
  • 2 min de lecture


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Le premier ministre Nkoghe Bekalé aux côté du Président Ali Bongo @D.R



Rassuré par les prévisions en hausse de certains indicateurs économiques et dans un soucis de transparence, Julien Nkoghe Bekalé s’est livré à un exercice rare en politique africaine: assumer les échecs de son administration. Reconnaitre les erreurs du premier mandat d’Ali Bongo et lancer des concertations afin de proposer des solutions c’est ce qu’on peut retenir du passage de Julien Nkoghe Bekalé sur le plateau de « 52 minutes avec » l’émission de Gabon24 la chaine public d’informations en continu. Sans détour et fioritures, le chef du gouvernement est revenu sur les points saillants de sa gouvernance et sur les ratés de l’ancienne administration. Le projet graine, du nom de cette initiative qui visait à valoriser l’agriculture via la formation et la mise à disposition de terres arables aux jeunes, ‘ il y a peut-être eu des ratés » 


Sur la dissolution du Bureau de Coordination du plan stratégique Gabon Émergent, une super administration pilotée par Liban Soleiman, ex chef de cabinet d’Ali Bongo le premier estime qu’il s’agissait d’un doublon inefficace.


« Nous avons constaté que le bureau de coordination du plan stratégique Gabon émergent était un doublon. Qui peut coordonner le plan stratégique Gabon émergent mieux que le gouvernement, mieux que le Chef du gouvernement ? »

Cet entretien confession semble donner le coup d'envoi d’un tournant décisif dans la gouvernance voulue par Ali Bongo Ondimba. Ouvert il y a quelques semaines avec les partenaires sociaux le dialogue social entre le gouvernement et la société civile a été le premier pas d’une gouvernance apaisée, assumée, et qui veut aller de l’avant pour le bien commun. Bonnes intentions, mais toujours peu d’action !

Le tournant social amorcé par le gouvernement de Julien Nkoghe Bekalé semble s’appuyer sur de grandes réformes et une volonté affichée d’en finir avec des habitudes du passé, cependant l’action sur le terrain laisse à désirer. Il y a eu des erreurs, de l’incompétence parfois, mais il n'y a jamais de coupable. Dénoncée par la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, la corruption aurait coûté au budget de l’état plus de 2760 milliards. Les quelques actions en justice qui ont été menées dans le cadre de l’opération « Mamba » une opération de lutte anti-corruption ont abouti à une suite de non-lieux.


Pour l’instant, l’opinion publique ne semble toujours pas savoir ou sont passé 2760 milliards d’argent public. Pour le moment Julien Nkoghé assume, mais cela suffira t-il ? Les attentes sont nombreuses et les populations lassent de voir les feuilles de route gouvernementales et les orientations du président de la République être foulée au pied par ceux qui doivent les exécuter.

La paix sociale gagnée ces derniers jours donne du répit au gouvernement afin de trouver des solutions pérennes aux maux qui minent le Gabon, à faire appliquer les sanctions prévues par les lois dans le cadre des détournements, il y a va du bien commun, il y va du Gabon.

 
 
 

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