Gabon : l'opposition en rupture de ban avec ses militants
- lvdpgabon
- 29 mars 2019
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De nombreux militants et sympathisants n’éprouvent plus de sentiment d’appartenance ou d'adhésion à cette opposition.
Trop de malentendus consécutifs à la mauvaise interprétation des comportements des uns et des autres au cours des 3 derniers mois.
L'opposition gaboanise à fini par convaincre ses derniers militants que son combat n’est pas républicain pour la défense de la démocratie qui commande la participation de tous les gabonais sans distinction d’origine ethnique ou régionale, mais plutôt un combat contre un individu, un compatriote, Ali BONGO ONDIMBA.
Les discours de Jean Ping, Zacharie Myboto, Jean Eyeghe Ndong, etc, attestent à suffisance du désamour et de la haine qu'ils nourrisent envers Ali Bongo Ondimba.
Desamour et haine manifestés ces derniers temps par leurs lieutenants qui souhaitent le pire Ali Bongo et se réjouissent de la maladie d'un adversaire politique, qui est avant tout un compatriote.
Aucune marque de compassion encore moins de sympathie, ainsi que nous le recommande la culture bantou. Une froideur et une méchanceté envers son prochain qui ont finis par decourager les militants restés fideles.
Les appels à la vacance de pouvoir, au soulèvement et à la désobéissance civile, alors que le Chef de l'Etat rentre à peine de convalescence, semble être la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Face à l’amateurisme politique des leaders de l’opposition, les militants ne leur croient plus. Ils leur font désormais la sourde oreille.
Pour les militants de l'opposition, leurs dirigeants ont déçu et trahi la confiance qu’ils avaient en eux. Tous leurs espoirs se sont transformés en désespoirs.
Les militants de l’opposition ne se reconnaissent plus en leurs leaders dont la mauvaise moralité n’est plus à démontrer.
Ils ont compris que les têtes de file de l'opposition ne pensent qu’à leurs propres intérêts en voulant detruire la République.
A la vérité, les chefs de l’opposition ne tiennent qu’à s’enrichir personnellement. Ils n’ont pas de projet de société correspondant aux attentes des gabonais.
Les militants de l'opposition reprochent à leurs leaders leur manque d’idées novatrices, l’hypocrisie, etc.
Conscients de leur désaveu, ils tentent maladroitement de brandir la question de la "vacance de pouvoir" en espérant fédérer autour d'eux et tenter de se refaire une place dans l'échiquier politique national. Peine perdue !
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