Gabon: Jean Ping, le président virtuel rattrapé par ses mensonges réels

Alors que les polémiques sur le candidat malheureux à la présidentielle d'août 2016 s’enchaînent, une publication d'une femme très influente du directoire de campagne de Jean Ping révèle que ce dernier a menti sur le bilan des personnes mortes dans la nuit du 31 août à son quartier général (QG)

En politique, le mensonge est une pratique ordinaire et admise par tous. Mais il y a des mensonges qui tuent et ceux-là sont impardonnables, surtout lorsque ces mensonges suscitent psychose, amertume, tristesse, désolation et cris de pleur.

L’affaire de la prétendue attaque du QG de Jean Ping à l'arme lourde, le 31 août 2016, par un commando de la Garde Républicaine, qui aurait causé la mort de centaines de personnes avait été révélée au monde par Jean Ping en personne.

Si cette affaire revient aujourd’hui au devant de la scène, c’est bien grâce à un récent aveu de Annie Léa Meyet, rendu public sur les réseaux sociaux.

Annie Léa Meyet, qui est ce?

Annie Léa Meye est cette dame jadis très proche du candidat malheureux qui s'invitait sur les chaînes de télévision et de radio pour évoquer le nombre de morts lors de la prétendue attaque du quartier général de Jean Ping.

Au fil du temps, les gabonais découvrent le véritable visage de celui qui en Août 2016 se presentait comme le messie, qui allait libérer le pays de l’oppression qu’il s’est imaginé.

Jean Ping le candidat malheureux à la présidentielle d'août 2016 est un éhonté dont le mensonge n’a d’égale que l’insolence et la certitude qu’avec sa fortune issue en grande partie de son implication dans l'exploitation illégale de la forêt tropicale, il pouvait parvenir à la magistrature suprême.

Charrié par le pedigree d'Ali Bongo Ondimba comme beaucoup d’autres politiciens moralement gangrénés et psychologiquement avide de pouvoir, Jean Ping a menti à des citoyens paupérisés, à des jeunes au chômage, et même à ses propres supporters au sein de la coalition Pour la Nouvelle République. Jean Ping ment comme il respire et joue avec les sentiments, la pauvreté et la crédulité des gens, mais, comme disait Abraham Lincoln, « On peut mentir quelques fois à quelques uns ; on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde ». 

C’est pour rappeler à Jean Ping cette vérité élémentaire que Annie Léa Meyet à étaler sur la place publique en de termes simples et accablants: "...j'ai décidé de ne plus tronquer les faits comme mentir sur la réalité des morts au QG.."

On rappelle que Jean Ping avait intimé l'ordre à Annie Léa Meyet de tronquer le bilan des personnes décédées à son QG dans la nuit 31 août 2016, dans les médias. Instruction qui fût respecter à la lettre. Objectif jeter l'opprobre sur Ali Bongo Ondimba et s'attirer la sympathie et le soutien de la communauté locale et internationale.

Aujourd’hui, les revelations d'Annie Lea Meyet donne raison a Ali Bongo Ondimba qui affirmait lors de la campagne présidentielle d'août 2016, sur le plateau de l’émission «Entretien élection présidentielle» réalisée par la chaîne panafricaine Voxafrica : "un dirigeant ne tire pas sur son peuple".

Le Président Ali Bongo Ondimba n'a jamais intimé l'ordre de tirer sur ses concitoyens présents au QG de Jean Ping et il n'y a pas eu de mort.

Tout ce qui a été raconté d'effroyable au sujet de cette nuit du 31 août 2016 est l'aboutissement d'un scénario savamment pensé et réalisé non pas au studio Mont Parnasse mais dans le secret du domicile de Jean Ping sis au quartier Charbonnage.

Combien de Gabonais ont été tués par balle dans la nuit du 31 août 2016 au QG de Jean Ping?

La vérité n'étant pas prisée au sein de la galaxie Ping, le bilan véridique demeure alors celui des autorités en place : "seuls quatre pillards ont été abattus durant les émeutes".