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AU GABON RFI ET FRANCE INFO EN CHIENS DE GARDE DU PRE CARRÉ FRANCE-AFRICAIN

  • lvdpgabon
  • 30 déc. 2019
  • 3 min de lecture



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Les médias se proclament "contre-pouvoir". Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations pré-mâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur.

En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi. Aujourd’hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangéliste du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, les nouveaux chiens de garde dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend démocratique, mais fait le jeu des interets politiques.

Cette présentation sommaire de l’excellent documentaire de Serge Halimi Les Nouveaux Chiens de garde (1997), est une peinture réaliste de ce qu’est devenue la presse franco-française d’Etat ou privée. Et si en France la presse tend de moins en moins à porter sa muselière certains groupe de media porte sur l’Afrique un traitement de l’information qui est guidé par des positions politiques sournoises. De Canal+ à RFI, en passant par France 2, les contenus de ces médias français visent toujours le même objectif : influencer le ton des conversations, créer le sujet tendance sur les réseaux sociaux, une stratégie mainte fois usée au Gabon avec la diffusion par France2 des documentaires sur les biens mal acquis, des documentaires à charges sur les conditions d’enrichissement de certaines personnalités africaines, alors même que les affaires sont encore pendante dans les juridictions françaises.

C’est ainsi qu’en 2018 pour ne pas froisser les autorités ivoiriennes avec lesquelles il est en affaire, Bolloré, propriétaire de Canal+, avait fait censurer un documentaire de France 2 sur le travail des enfants dans les plantations de cacao. Canal+ étant le diffuseur de France 2 en Afrique, ce fut un jeu d’enfant. Privant ainsi des millions de téléspectateurs d’un contenu qu’ils paient au prix fort.

Au gré des humeurs un documentaire « mettant à mal la stabilité d’un Etat » un diffusé ou alors une soit disant enquête est publiée, le tout dans une subjectivité pour laquelle les journalistes français n’éprouvent aucun regret, l’Afrique étant le lieu de toutes les dérives.

Le dernier discours d’Omar Bongo est empreint de trop d’indépendance ? On va faire diffuser « Les biens mal acquis » quitte à plomber son audience à l’Hexagone. La vérité est en effet que ces contenus ne sont pas regardés en France, les contribuables français se fichent pas mal pour la plupart de ce que pensent les rédactions des médias d’Etat de la politique Africaine.

On « Veut » reprendre la main sur le Gabon ? On va s’acharner à créer des conversations négatives sur le Gabon, passant à coté des centaines de milliers de gilets jaunes, de la pénurie des transport qui désorganise l’île de France, Parler de Bongo semble être plus important. Et on saupoudre le tout avec la déclaration supposé indépendant d’une figure locale de la petite opposition de quartier.

Mais a qui profite le crime ? Sans aucun doute aux officines de l’Elysée qui agissent en coulisse d’une relation entre la France et certains pays pourtant policée de courtoisie diplomatique. Mais n’allons pas croire que les médias français soient manipulé loin de là.

Pour le coup les reproches fait à RFI sur le traitement de l’actualité au Congo mettant sur le même pied des rebelles assassins et les forces de défense, ne sont possibles qu’avec le laxisme des états africains qui ont fini par considéré des médiocres programmes comme « appel sur l’actualité de Juan Gomez » et le «  journal Afrique de TV5 » comme étant des véritables indicateurs de la vie politique de leurs pays, alors qu’il n’en est rien. Même Facebook contrôle la publicité et les contenus politique de sa plate-forme, il est temps que les états africains, le Gabon en premier prennent des dispositions contre les médias dont la ligne éditoriale semble être d’insérer un poisson dans une partie certes infime de l’opinion, ne serait que pas principe du respect des règles d’un état souverain. Le Rwanda dont nous sommes si fiers aujourd’hui ne s’est pas laissé dicté sa politique par des journalistes qui ne connaissent de l’Afrique que les rues bruyantes du quartier « Château d’eau » dans le 10e arrondissement parisien, ou le calme des Riyad marocains.

Les Riyad marocains bien connus de Catherine Graciet et Eric Laurent, deux journalistes français mis en examen pour avoir voulu faire chanter …..Le roi du Maroc. Sans cette histoire, ces deux crapules écumeraient les plateaux de télévision se faisant passer pour des experts de la politique marocaine.

La Tentative de RFI puis France Info de créer une tendance au Gabon ces derniers jours, démontrent d’une entreprise de publicité négative entreprise dans les médias publiques, au profit de certains conseillers, même si elle ne pourra prospérer, car éventré depuis quelques jours par plusieurs confrères, voilà prévenus les autorités gabonaises.

 
 
 

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