ALORS QUE LES INFIRMIERS SONT AU FRONT LES RÉGIES FINANCIÈRES RÉCLAMENT DES PRIMES

Si la honte tuait certains des leaders du syndicat des régies fianancières du Gabon seraient mort en ce mois d'Avril confiné. Il se murmure dans les salons autorisés que ces derniers auraient entrepris de revendiquer à la fin de ce mois d'avril des primes de performances, rien que ça. Des primes pour performances dans un contexte socio-économique morose et alors que l'état gabonais fait face en même temps que le monde à une crise sanitaire majeur qui a exigée une rectification de la loi des finances.

Devant un tel mépris la question de la reforme de ces administrations se pose, en quoi les membres d'une régie financière sont-ils plus important que nos vaillants medecins et infimiers en première ligne contre la pandemie du corona virus ?

Comment peut-on aisément exiger du gouvernement une prime de 5 milliards que quelques individus devraient se partager, une prime tirée des ressources communes au peuple gabonais, comme ci dernier n'avait pas déjà assez payé la facture des enfants gatés de la république?

Après cette crise il sera temps de faire preuve d'audace et commander un audit des régies financières au nom de l'équalité de tous les fonctionnaires, la prime n'est pas un dû, mais une gratification basée sur la performance, de quelle perfomance parle t-on quand le pays peine à atteindre ces objectifs de croissances depuis des années ? de quelle performance parle t-on quand les régies financières sont des lieux de gabégie financière ?

L'état qui a consenti d'énormes sacrifices financiers pour la lutte contre la pandemie est appelé devant ses responsabilités. Les seuls ici dignent de notre soutien sont nos enseignants, nos medecins et infirmiers.